Formation chevaux & Métiers équitation

Dans l’univers équestre, la diversité des métiers disponibles est fascinante, allant de l’instructeur de dressage au maréchal-ferrant. Chaque profession nécessite une formation spécialisée, essentielle pour assurer le bien-être et la performance des chevaux. La formation pour les métiers du cheval présente donc une variété considérable, tant au niveau des organismes de certification que des types d’établissements formateurs, des contenus d’apprentissage et des parcours de formation proposés. Il existe plus de 50 programmes de formation dédiés au secteur équin. Ces carrières, pleines de dévouement et de passion, offrent la possibilité de travailler étroitement avec ces magnifiques animaux, enrichissant ainsi la vie professionnelle de ceux qui choisissent cette voie.

Dans le secteur équin, le Ministère de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire joue un rôle clé en tant qu’organisme certificateur, responsable de plus de 40 % des formations. Il est suivi par le Ministère des sports et des jeux olympiques et paralympiques, qui certifie plus de 10 % des formations. Environ la moitié des formations restantes sont accréditées par divers autres organismes, y compris des entités publiques telles que des universités et le Ministère de l’éducation nationale et de la jeunesse, ainsi que des acteurs privés comme la Fédération Française d’Équitation et diverses entreprises ou organismes de formation.

La grande majorité des diplômés, environ 3600 par an, ont obtenu leurs qualifications à travers des programmes certifiés par ces deux principaux ministères, avec plus de 2000 issus du Ministère de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire chaque année. Les autres organismes certificateurs, bien que nombreux, contribuent à une portion relativement petite du total des diplômés dans ce domaine.

La classification aide à déterminer le niveau de formation requis pour divers postes professionnels. Les niveaux sont ordonnés de 3 à 8, avec le niveau 3 correspondant à des qualifications telles que le Certificat d’Aptitude Professionnelle (CAP) ou le Brevet d’Études Professionnelles (BEP), tandis que le niveau 8 est réservé aux titulaires d’un doctorat.

La majorité des formations dédiées au secteur équin sont classées au niveau 4, équivalent à un baccalauréat. Ces formations ouvrent la porte à divers métiers comme enseignant d’équitation, accompagnateur de tourisme équestre, ou technicien dentaire équin, qui nécessitent des compétences spécifiques à la gestion et au soin des chevaux.

Au-delà du niveau 4, les certifications deviennent moins fréquentes et proposent moins souvent une spécialisation approfondie en équitation. Parmi les formations plus avancées, on trouve le Diplôme d’État de la Jeunesse, de l’Éducation Populaire et du Sport (DEJEPS) au niveau 5, qui forme des entraîneurs sportifs, et le Diplôme d’État Supérieur de la Jeunesse, de l’Éducation Populaire et du Sport (DESJEPS) au niveau 6, destiné aux instructeurs responsables de la formation pédagogique. Bien que ces diplômes soient axés sur des compétences avancées, d’autres certifications de ces niveaux préparent principalement à des rôles dans les secteurs commercial, administratif ou de conseil, sans spécialisation équine spécifique.

Formation BP JEPS (Brevet Professionnel de la Jeunesse, de l’Éducation Populaire et du Sport) spécialité Éducateur Sportif mention Activités Équestres

C’est une formation courante pour ceux souhaitant enseigner l’équitation. Elle propose cinq mentions différentes : Équitation classique, Attelage, Équitation western, Tourisme équestre et Équitation de tradition et de travail.
Pour être éligible à cette formation, les candidats doivent remplir plusieurs conditions :

• Posséder au minimum un diplôme de niveau CAP.
• Être détenteur du brevet de Prévention et Secourisme civique de niveau 1 (PSC1).
• Avoir au moins 18 ans.
• Démontrer un niveau équestre avancé, correspondant au galop 7.

Licence STAPS management du sport option activités équestres

Dans le cadre universitaire, les deux premières années (L1 et L2) de l’UFR STAPS sont communes à toutes les filières professionnelles. La troisième année (L3) est spécialisée dans la conception, l’organisation et la gestion des activités physiques et sportives, et inclut un stage de trois mois minimum dans une structure équestre ou une institution telle que la Fédération Française d’Équitation (FFE). Ce stage est essentiel pour la rédaction d’un mémoire universitaire qui contribue à la validation du BPJEPS.

Certificat de Qualification Professionnelle Enseignant animateur d’équitation (CQP EAE)

le Certificat de Qualification Professionnelle Enseignant Animateur d’Équitation (CQP EAE) offre aux professionnels du secteur équestre une opportunité de devenir moniteur d’équitation, en consolidant leurs acquis et en leur apportant une formation supplémentaire. Ce certificat cible les cavaliers professionnels désireux de diversifier leurs compétences en enseignant, entre autres activités.

En choisissant cette formation, vous aurez l’opportunité de travailler au plus près des chevaux et d’embrasser une carrière d’éleveur. Dispensée par des partenaires experts dans le domaine, la formation se compose de cours à distance et de stage pratique dans des haras.

Les participants acquièrent une compréhension approfondie de l’anatomie et du comportement des chevaux, essentiels pour tout éleveur souhaitant établir une relation de confiance et de respect avec ces animaux. Les cours couvrent également les méthodes de dressage, permettant d’interagir efficacement avec les chevaux tout en respectant leur nature.

De plus, la formation met un accent particulier sur les techniques d’élevage et les soins à apporter aux chevaux. Ils apprendront à gérer la reproduction, à maintenir la santé des animaux, et à assurer une alimentation équilibrée, compétences indispensables pour diriger un élevage prospère.

Le stage pratique offre une immersion totale dans le quotidien d’un haras, où ils peuvent mettre en application les connaissances théoriques acquises et bénéficier de l’encadrement de professionnels expérimentés.

En participant à cette formation, les futurs éleveurs de chevaux se préparent non seulement à ouvrir leur propre élevage, mais aussi à contribuer de manière significative au bien-être et à la préservation des chevaux de race.

Depuis des siècles, le métier de maréchal-ferrant est essentiel à la prise en charge des chevaux. Cet artisan, semblable à un podologue pour les humains, se consacre à la santé et au bien-être des sabots du cheval. Chaque sabot est unique, nécessitant une attention détaillée pour prévenir les fissures, l’usure inégale, ou les infections qui peuvent nuire à la mobilité et au confort de l’animal.

Le rôle du maréchal-ferrant dépasse la simple pose de fers. Il comprend la physiologie du cheval, anticipe ses besoins, et agit avec précision pour assurer son confort et sa sécurité. Outre la forge et la fixation des fers, il parer les chevaux, rétablit et améliore leurs aplombs, et conçoit des ferrures, y compris orthopédiques ou thérapeutiques, souvent en collaboration avec des vétérinaires.

Le maréchal-ferrant joue aussi un rôle crucial de conseil auprès des propriétaires, souvent peu informés sur les complexités du sabot du cheval.

Ses connaissances approfondies en sciences et techniques lui permettent de choisir la ferrure adéquate et d’améliorer la locomotion du cheval. Physiquement exigeant, ce métier requiert également d’excellentes compétences relationnelles, car les interactions avec les propriétaires des chevaux sont fréquentes..

La formation commence par le Certificat d’aptitude professionnelle agricole Maréchal ferrant (CAP Agricole Maréchal Ferrant), qui dure deux ans en formation initiale ou en apprentissage, et un an en formation continue pour les adultes. Après le CAP, il est possible de se spécialiser davantage avec le Brevet technique des métiers de Maréchal Ferrant (BTM Maréchal Ferrant), une formation de niveau baccalauréat focalisée sur le travail du métal et les ferrures spéciales. Ce parcours combine théorie et pratique extensive à travers de nombreux stages.

Le métier de palefrenier est essentiel au sein des écuries et des centres équestres. Chargé du bien-être quotidien des chevaux, le palefrenier joue un rôle central dans leur entretien et leur santé. Sa journée commence tôt le matin, par la distribution des repas, ajustés selon les besoins spécifiques de chaque cheval. Il assure aussi le nettoyage des boxes, remplaçant la litière souillée par de la fraîche, et s’assure que l’environnement des chevaux reste propre et sécuritaire. Outre ces tâches, le palefrenier est également responsable de l’hygiène corporelle des chevaux. Il les brosse, nettoie leurs sabots, et vérifie régulièrement leur état de santé pour détecter tout signe de maladie ou de blessure.

Le palefrenier doit avoir une connaissance approfondie du comportement équin pour pouvoir interpréter correctement les signes de stress ou de malaise chez les animaux dont il a la charge. Patience, dévouement et passion pour les chevaux sont des qualités essentielles pour réussir dans ce métier, qui demande aussi une grande capacité physique et une résistance aux différentes conditions météorologiques. Enfin, ce rôle peut offrir des opportunités de formation continue, notamment en soins équins avancés et en gestion d’écurie.

Gagner des courses hippiques, qu’elles soient au trot (attelé ou monté) ou au galop (plat ou avec obstacles), est le but principal du jockey. Ce professionnel chevronné, véritable passionné d’équidés, représente souvent le propriétaire du cheval et porte ses couleurs, y compris toque et casque. Il participe à un rythme intense, pouvant disputer jusqu’à six courses par jour à travers la France ou même à l’international. Pour rester au top de sa forme, un entraînement physique rigoureux est indispensable.

En France, cinq écoles de courses hippiques forment près de 600 élèves, mais tous ne deviennent pas jockeys. Les diplômes requis pour cette profession incluent :

. Le CAPA (certificat professionnel agricole) Lad-cavalier d’entraînement,
. Le Certificat de spécialisation (CS) en éducation et travail des jeunes équidés (niveau Bac+1),
. Le Bac pro en conduite et gestion de l’entreprise hippique, qui prépare à la direction d’un établissement équin.

Les jockeys doivent également posséder une licence sportive. Outre la formation, les critères physiques sont stricts : un jockey ne doit pas mesurer plus de 1m55 et son poids doit se situer entre 46 et 54 kg, bien que des limites plus élevées soient fixées pour les courses d’obstacles. Ces exigences strictes garantissent que le jockey peut maintenir un niveau optimal de performance et de sécurité durant les courses.